Dans un système représentatif (la France est une démocratie un système politique représentatif, électif, oligarchique et aristocratique, donc ploutocratique, plus d'infos lire notre FAQ et le lexique), ce sont les élus qui votent les lois. Un tout petit nombre de personnes décide donc des règles que nous devons tous appliquer, sous peine de représailles.
Le constat : les politiciens (qui en font leur métier et carrière) prennent des décisions sur des sujets qui nous concernent. Avec la corruption, les lobbys influencent ces textes qui ne sont pas toujours écrits pour le bien commun ! Trop souvent ils creusent encore plus les inégalités. Nous ne pouvons pas continuer à laisser nos élus décider à notre place !
Conséquence : que ce soit avant ou après la validation d'une loi, nous n'avons pas notre mot à dire, nous la subissons.
Bien souvent, lorsque nous apprenons l'existence d'une loi importante par les médias, les dés sont déjà jetés. Comme si nous ne pouvions pas réfléchir et décider par nous-mêmes !
La Constitution d'un pays est son texte suprême : elle dicte le fonctionnement des institutions et établit les droits et devoirs des citoyens. Dans notre Constitution, il est prévu le référendum comme forme alternative d'exercice de notre souveraineté (la possibilité de demander aux citoyens de valider ou non une loi) mais nous n'en avons pas l'initiative et toute la procédure nous échappe. De plus, il n'a pas été déclenché depuis 2005 après que son résultat n'ait même pas été appliqué.
L'isocratie (égalité de souveraineté) est à la base de tout système réellement démocratique. Or là, notre Constitution donne le pouvoir législatif (celui de faire la loi) uniquement aux élus. C'est un non-sens, nous ne pouvons déléguer à nos représentants un pouvoir que nous n'avons pas !
Nous devons donc modifier la Constitution française pour y inscrire notre droit à initier un référendum sur tout sujet. Au moyen de ce Référendum à l'Initiative des Citoyens (RIC, dont les modalités, les étapes et le mode de déclenchement sont à définir ensemble), il nous sera alors possible d'écrire, proposer, débattre et décider nos lois. Sans cet instrument décisionnaire, le système politique restera verrouillé par la Constitution.
Il existe plein de RIC, et tout le monde peut en inventer : la suite, nous l'écrirons ensemble.
Tant que nous sommes dans un système politique représentatif, nous avons besoin d'élus en lesquels nous pouvons avoir confiance puisque (pour le moment en tout cas) ce sont les seuls à pouvoir écrire les lois, ces textes qui nous obligent tous. La stratégie de DNM! est de présenter des candidats à chaque élection pour obtenir des élus qui relaieront dans l'assemblée officielle, la volonté populaire exprimée dans les assemblées citoyennes. Plus nous aurons d'élus, plus les AC seront représentées.
Nous voulons des élus qui s'engagent à nous donner accès à toutes les informations importantes pour nous permettre un débat contradictoire et éclairé dans les Assemblées Citoyennes (avant d'adopter directement nos décisions par nous-mêmes, sans intermédiaire(s)).
Nous voulons des représentants loyaux qui s'engagent avant tout à relayer dans l'assemblée officielle nos volontés, nos décisions, notre vote exprimé dans les AC.
Nous voulons des élus transparents qui s'engagent à nous rendre des comptes. S'ils nous représentent vraiment, alors ils sont mandatés pour relayer nos décisions.
Ardennes (08), 1ère circonscription : Luca de Paris et Sandrine Bellon suivez ce lien et découvrez la revue de presse. Téléchargez le bulletin de vote sur papier puis découpez-le au format A6.
Encore une fois, pas de programme classique mais un projet politique, un changement de cadre et de régime, de système avec la liste : "Pour une Démocratie Réelle : Décidons Nous-Mêmes !"