Avec la démocratie continue, le pouvoir des citoyen(ne)s est effectif en permanence. Tout choix politique doit pouvoir être débattu et voté par la population, à tout moment. La population doit avoir accès à une assemblée permanente.
Inversement, la soi-disante actuelle « démocratie représentative » est un système politique de représentation discontinue : on vote pour un candidat et un programme, puis … plus rien jusqu’à la prochaine élection.
La démocratie continue implique une relation continue entre la population et son pouvoir politique. Pratiquer une démocratie continue doit permettre que la population participe à chaque débat parlementaire et ne soit pas remisée au rang de spectatrice pour toute la durée du mandat électoral. Concrètement, cela implique d’abord que, lorsqu’une loi va être débattue au Parlement, la population en soit dûment informée. Puis que les citoyen(ne)s qui le veulent accèdent aux informations disponibles – à commencer par le dossier législatif - puis qu’ils délibèrent et votent. Et que leurs élu(e)s agissent ensuite comme des émissaires de la volonté populaire.
S’il y a démocratie continue, la notion de programme électoral perd beaucoup de son importance. En effet, pourquoi annoncer un programme de mesures censé couvrir 4 ou 5 ans à venir, s’il est possible de faire voter la population au long de la mandature, sur les différents choix qui se présentent et sur les textes de lois ?